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6ème : « Tenez pour une joie suprême, mes frères, d’être en butte à toutes sortes d’épreuves. Vous le savez : bien éprouvée, votre foi produit la constance", Epître de Saint Jacques 1, 2.

  • lajoieretrouvee
  • 29 févr. 2024
  • 10 min de lecture

Dernière mise à jour : 24 mai 2024

"Car l’épreuve, qui vérifie la qualité de votre foi, produit en vous la persévérance, et la persévérance doit vous amener à une conduite parfaite. » Epître de Saint Jacques 1, 3 à 4.

 

 Le combat de la souffrance (Epître de Saint Paul aux Hébreux 10, 32 à 33, 35) :

 

« Souvenez-vous de ces premiers jours où vous veniez de recevoir la lumière du Christ : vous avez soutenu alors le dur combat de la souffrance, tantôt donnés en spectacle sous les injures et les vexations, tantôt solidaires de ceux qu’on traitait ainsi. Ne perdez pas votre confiance ; grâce à elle, vous serez largement récompensés. »


« Si Dieu est Amour, pourquoi le mal et la souffrance ? »

 

« La Bible s’ouvre sur un chant de jubilation, un hymne à la création qui naît des doigts de Dieu et de sa Parole : «  Et Dieu vit que cela était bon…. » :

Cette affirmation étonnante et lumineuse ponctue les sept jours primordiaux du récit de la Genèse et nous interroge en même temps : si c’est ainsi, pourquoi alors le mal dans notre humanité ?


Pourquoi Dieu permet-il la souffrance, la maladie, la mort des innocents comme les enfants ? Dans la Bible, le prophète Isaïe pressent l’épreuve du mal : « Il regardera vers la terre et voici : angoisse, obscurité, nuit de détresse, ténèbres dissolvantes » (Is 8, 22-23).


Au cœur de cette épreuve du mal surgit la question : «  Où est-il ton Dieu ? » (Psaume 42,4). Le mal fait vraiment mal. Il fait mal à notre intelligence qui essaie de comprendre : nous ne comprenons pas. Le mal fait mal à notre foi : nous en arrivons parfois à douter de Dieu.

Les scientifiques, en se fondant sur la théorie de l’évolutionnisme, essaient de dire que la nature s’organise progressivement et que s’il y a  tant de mal, c’est parce que le monde n’est pas encore achevé.


Pour eux le monde est imparfait et la nature ressemble un peu à un bricoleur qui, par essai et erreur, réalise petit à petit un chef-d’œuvre. Les théologiens chrétiens quant à eux essaient de penser la question du mal en rapport avec la liberté donnée à l’homme. Ainsi, disent-ils, si Dieu est amour, cela implique forcément qu’il nous laisse libre.


L’amour sans la liberté, c’est du viol. Ils disent encore que Dieu est le premier à souffrir du mal et que si nous qui sommes tellement centrés sur nous-mêmes, nous pouvons nous attrister de la souffrance que subit un autre, quelle n’est pas la douleur du cœur tout aimant du Père !


Ils disent enfin qu’il est absolument faux d’imaginer Dieu en spectateur indifférent, voir même cruel, de tout le mal commis sur terre. Dans l’histoire de la philosophie et de la théologie, on trouve encore bien d’autres explications face auxquelles on est toujours ramené au même constat : la présence du mal dans le monde est un mystère que nous ne comprenons pas pleinement et auquel aucune religion n’apporte une réponse pleinement satisfaisante.


Cela dit, le chrétien ne vit pas de résignation et de désespoir, mais de combat et d’espérance. Si le chrétien souffre de ne pas tout comprendre de l’existence du mal dans la création, il ne cesse pas pour autant de travailler à combattre le mal, car finalement, le plus important n’est pas d’expliquer le mal, mais de s’en libérer.


La foi apporte au chrétien une espérance qui vient se loger au cœur du combat qu’il mène contre le mal et la souffrance. L’histoire de Job dans la Bible est peut-être connue : incité par ses amis à maudire Dieu, Job résiste et s’étonne de la grandeur de Dieu dans une création qui le dépasse.

Un jour, les disciples interrogent Jésus devant un aveugle-né : « Qui donc a péché, lui ou ses parents ? » Ni lui, ni eux, répond Jésus, mais c’est « afin que soient manifestées en lui les œuvres de Dieu » (Jn 9, 1-3). Ces paroles nous dépassent, mais elles dissocient le mal de l’idée d’un châtiment, en désignant aussi en Jésus le lieu de la réponse de Dieu.


Jésus en effet affrontera l’obscurité totale sur une croix, manifestant ainsi la présence de Dieu auprès de toute personne et de tout peuple affrontés au non-sens de l’histoire et au mal radical, absurde. Dans la victoire de Jésus sur la mort, le chrétien entrevoit que quelque chose d’autre a commencé et quand le chrétien, dans son combat contre le mal, est tenté de laisser tomber les bras, il se souvient qu’au matin de Pâques une tombe a été trouvée vide.


Quoiqu’il faille dire de l’origine et de la nature du mal, si sérieuse que soit la signification qu’il revêt pour nous, une chose est certaine : Dieu a brisé le mal et son empire en Jésus-Christ.


Aux chrétiens donc de continuer le combat de l’Evangile à la suite de Jésus qui guérissait les malades et pardonnait les péchés. La vie de Jésus engage le chrétien, nourrit son espérance et donne sens à sa vie, une vie toujours menacée par l’absurdité du mal.» 


Du père Jean-Paul Sagadou, un de ses articles « Si Dieu est Amour pourquoi le mal et la souffrance ? » qu’il publie chaque année depuis 2011 pendant le carême dans un journal au Burkina Faso appelé "L'Observateur Paalga". C'est dans les colonnes de ce journal que ce papier a été publié. Il est possible qu’il se soit inspiré de Joseph Moingt, jésuite, théologien.


Selon l’épître aux Ephésiens 6, 10, 18 :

10 En définitive, rendez-vous puissants dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force.

11 Revêtez l'armure de Dieu, pour pouvoir résister aux manœuvres du diable.

12 Car ce n’est pas contre des adversaires de sang et de chair que nous avons à lutter, mais contre les Principautés, contre les Puissances, contre les Régisseurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal qui habitent les espaces célestes.

13 C'est pour cela qu’il vous faut endosser l'armure de Dieu, afin qu’au jour mauvais vous puissiez résister et, après avoir tout mis en œuvre, rester fermes.

14 Tenez-vous donc debout, avec la Vérité pour ceinture, la Justice pour cuirasse,

15 et pour chaussures le Zèle à propager l’Evangile de la paix ;

16 ayez toujours en main le bouclier de la Foi, grâce auquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Mauvais ;

17 Enfin recevez le casque du salut, et le glaive de l'Esprit, c’est-à-dire la Parole de Dieu.

18 Vivez dans la prière et les supplications ; priez en tout temps dans l’Esprit ; apportez-y une vigilance inlassable et intercédez pour tous les saints.

 


Du Père Ovila Melançon théologien : 

 

« L'emprise des esprits malins produit différentes anomalies, comme les suivantes : imperméabilité à l'égard des valeurs divines, doute religieux, incapacité de ressentir une vraie contrition du péché, impossibilité de se concentrer lors de la lecture de la Bible et de la prière, insatisfaction chronique, agitation intérieure, angoisse, irritabilité, agressivité, blasphèmes, mélancolie, tendance au suicide.


A cela s'ajoutent différents vices, tels l'alcoolisme, l'immoralité, la mythomanie, la kleptomanie, le tabagisme, la toxicomanie, l'usage des drogues2. »


2 Livre du Père Ovila Melançon c.s.c. Exorcismes et pouvoirs des laïcs. Influences diaboliques. Pages 61 et 62. ©Editions Bénédictines. ISBN 2- 910972-13-5. Achevé d'imprimer en octobre 1996. 


Ma formation était basée sur le livre de Francis MacNutt4, « La délivrance pour aujourd’hui. »

 

« Il aborde lui aussi le sujet des malédictions et cite Derek Prince qui a derrière lui des années d’expérience dans la prière de délivrance et a dressé une liste des sept signes indiquant qu’une personne ou une famille souffre d’une malédiction :


1 la dépression mentale ou psychique ;

2 la maladie chronique ou répétitive, surtout si elle est héréditaire ;  

3 la stérilité et la tendance à avoir des fausses couches ;

4 les ruptures au sein du couple et de la famille ;  

5 les problèmes financiers continuels ;

6 une prédisposition aux malheurs ;  

7 un passé familial anormal (suicides, morts prématurées). »

 

« Le pouvoir d’une malédiction peut être à l’origine de bien des problèmes qui détruisent notre société. » 


« Particulièrement en divisant les couples avec la luxure, l’adultère. (P.114)

Il y a aussi les malédictions générationnelles quand la famille s’est impliquée dans l’occultisme P.116. […], les malédictions dont nous sommes responsables.


On trouve aussi des malédictions qui nous affectent venant de l’extérieur, (P.114), des mauvais sorts qu’un sorcier peut jeter pour rendre malade ou faire mourir la personne. (P.117)


4 Francis MacNutt. La délivrance pour aujourd’hui. Guide pratique. 2008. © Editions Bénédictines. Pages 111 et 112. 

 

« Une dame m’écrivit qu’après une prière de libération et une autre par téléphone, le Seigneur lui a fait remonter ce qu’elle avait oublié de me confier, elle avait consulté de très nombreux prêtres dans la délivrance et prêtres exorcistes qui n’avaient pas vu ses nombreuses malédictions :


« C'est Grâce à votre travail, vos prières, votre aide chaleureuse, sans jugement, et ma sincérité et la ténacité de mes prières aussi qui permettent toutes ces remontées. Oh Seigneur, qu'il n'y ait plus rien.... Ou que ce cauchemar cesse bientôt grâce à vous.


Oh Béatrice que DIEU vous comble, vous bénisse, vous protège. Qu'il soit loué de vous avoir donné un tel charisme. Que vous assumez avec joie, force et droiture. »

 

Un charisme se juge à ses fruits, me confia un prêtre exorciste. 


Si les malédictions, il est vital de les couper,

les jugements, il est bon aussi de se libérer de tous ces faux jugements qui sont comme un poison qui se distille peu à peu dans vos veines dans le but de vous détruire.


Une flèche empoisonnée qui va vous atteindre profondément. Et c’est ce qui se passe !


Dans Matthieu 7, 1-2, "ne jugez pas afin de n'être pas jugés, car du jugement dont vous jugez, on vous jugera et de la mesure dont vous mesurez, on mesurera pour vous".


De Jean Pliya : Les liens démoniaques9 :


« Les causes […] sont les traumatismes aigus de l’enfance, l’endurcissement dans le péché qui aboutit aux vices, nos refus d’aimer, […]


« Beaucoup de gens sont « infestés » parce qu’ils se sont livrés eux-mêmes à des pratiques occultes, au spiritisme, à la Méditation Transcendantale. Ils se sont mis entre les mains de médiums, de mages, de guérisseurs :

[…] en utilisant les forces obscures de la magie, de l’astrologie ou les pouvoirs qu’elles confèrent. […] ; […].


9 Jean Pliya « Soyez toujours joyeux…c’est possible ! 2009. SAINT-PAUL Editions Religieuses. Paris. 2009. Pages 95, 96 et 97.  

 

S’ils sont provoqués, l’hypnose, les extases, les transes et l’action par le corps astral font courir des risques de maladie, de psychose et de schizophrénie. […]


Parfois des enfants consacrés à Satan ou à des divinités, et sur qui on a pratiqué des rites occultes […] »


« Les conséquences : les liens démoniaques touchent nos sentiments ; nos rapports avec les autres qui sont marqués notamment par l’envie […], la colère, le désir de vengeance, la crainte, la rébellion, l’orgueil, l’égoïsme, l’esprit de division, des passions désordonnées, le vice. […] »


Jésus-Christ libère, relève, restaure, rebâtit, guérit le viol, l’inceste, la pédophilie...


Tous les esprits impurs liés aux péchés d’impureté doivent être chassés au Nom de Jésus. […]

 

Jésus-Christ libère, relève, restaure, rebâtit, guérit jusqu’à la mémoire de l’acte de l’abus sexuel et reconstruit la personne qu’elle soit abusée ou abuseur dans toutes les instances de son être. C’est le Seigneur qui donne sa Puissance pour libérer.

 

Du † Père Ovila Melançon, théologien11 :


« Quant aux CHARISMES, c’est le Christ lui-même qui les a annoncés, comme des bienfaits devant découler de la foi :


« Voici les miracles qui accompagneront CEUX QUI AURONT CRU: par mon nom, ils chasseront les démons, ils parleront en langues, ils prendront des serpents dans leurs mains, et s’ils boivent quelque poison mortel, ils n’en éprouveront aucun mal ; ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci seront guéris. (Mc 16, 17- 18) »


Ces paroles sont infaillibles, puisqu’elles sont sorties de la bouche même du Verbe incarné. C’est donc une attitude hérétique que de redouter les charismes COMME TELS : ils constituent des miracles que le Christ veut opérer, en se servant de ses disciples comme les instruments de sa bonté et de sa puissance. »


11Père Ovila Melançon, C.S.C. Discernement des esprits et vie chrétienne. 1983 Avec l’autorisation des Supérieurs religieux et l’Imprimatur de l’Archevêché de Montréal, le 6 octobre 1983, n° 23. Louiseville.

 


Dans le cadre de mon service d’aumônerie d’hôpital, je rencontrais une dame âgée d’environ quatre-vingts ans qui avait d’assez graves problèmes de santé, mais aussi des difficultés  morales et spirituelles.

Elle me confia lors d’une rencontre d’une après-midi « je regrette d’être mère ».


Surprise et abasourdie, j’accueillis cette confidence en silence, ne sachant pas comment y répondre. Même si parfois mes enfants pouvaient être insupportables, je ne crois pas avoir regretté un seul jour d’être mère, bien au contraire.


Dans mon cœur, j’ai donné à Jésus cette confidence, Lui Seul pouvant l’accueillir comme Il le fallait. Mon heure de visite étant terminée, je pris congé de cette dame, le cœur en peine. Plusieurs semaines s’écoulèrent, sa santé s’était dégradée et elle était dans le coma.


Je continuais d’aller la voir et un soir de février 2011, je croisais dans le couloir, près de sa chambre, sa sœur Religieuse à qui je demandais de ses nouvelles.

Elle me répondit « il n’y a plus que Dieu qui peut la sauver ».


Je continuais à marcher pensive et croisais l’aide-soignante, celle-ci m’énonça « à vous de jouer », cette boutade me remplit de crainte.

Dieu seul peut faire quelque chose, mais avait-Il besoin que je collabore à Son Plan d’Amour ? Je m’approchais du lit de cette femme que j’appellerais Madeleine. Je la regardais, émue et priais en silence pour qu’elle vive lorsque j’entendis dans mon cœur Jésus me dire « mets-toi à sa place et demandes pardon à ses enfants ». Waouh ! Quelle mission !


La collaboratrice a intérêt à être à la hauteur ! Un instant de surprise passa, puis le Seigneur reprit « mets-toi à la place des enfants et demandes pardon à leur mère. » Il est évident que j’ai accepté tout de suite cette collaboration.


J’ai demandé au Seigneur la permission de descendre à la chapelle pour m’acquitter de cette mission. Nous avions l’autorisation d’ouvrir la porte du Tabernacle, j’ai prié comme Jésus me l’avait demandé et j’ai récité un chapelet aux intentions de cette mère et de ses enfants que je ne connaissais pas. Puis, je suis rentrée chez moi.


Deux mois passèrent. Lors de la relecture de notre équipe d’aumônerie, une participante dira « le jour de Pâques le 24 avril 2011, les enfants de Madeleine sont venus la voir et ils se sont tous réconciliés ».


Mon cœur faisait boum, boum, la joie m’envahissait, je jubilais en silence, parce que je n’avais pas mentionné cette mission divine, seul mon accompagnateur spirituel était au courant. Oui, le Seigneur est Tout-puissant !


Comment peut-il se servir d’une prière faite par une autre personne pour réconcilier une famille ?

C’est ce que l’on appelle la prière d’intercession. Il faut aussi prendre en compte la puissance du Pardon.


En effet, le refus de pardonner est une bête tapie qui dévore votre cœur et l’empêche d’être heureux.

« Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : par mon nom, ils chasseront les démons » (Marc 16, 17).

 

 

 

 
 
 

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